Mention Biodiversité, écologie et évolution – BEE

Connaissances et compétences visées

Nous formons des écologues alliant compétences théoriques et conceptuelles en écologie, en évolution et en biologie de la conservation et compétences techniques relatives aux stratégies d’échantillonnage, modélisation statistique, et système d’information géographique. Notre formation inclut également les bases techniques, juridiques et administratives nécessaires à la mise en œuvre de politiques cohérentes et raisonnées, au sein de tout type d’écosystèmes continentaux, et pour tout groupe taxonomique. Cette finalité propose un socle disciplinaire commun avec d’autres formations et un choix d’enseignements spécialisés dès le second semestre de master 1.

A l’issue de la formation, vous aurez acquis des compétences théoriques et pratiques spécifiques, à savoir :

• posséder les outils numériques et techniques pour une analyse intégratrice de l’état et de la dynamique d’un système biologique ;
• maîtriser les concepts écologiques et évolutifs qui régissent la dynamique spatiale et temporelle des populations sauvages, animales comme végétales ;
• connaître le droit de l’environnement et le réseau d’acteurs dans le contexte associé ;
• mobiliser les outils de communication scientifique pertinents.

Présentation des responsables

Alexandre Millon – “Écologue et démographe des populations animales, je caractérise la réponse des populations sauvages aux multiples facettes des changements globaux. Je développe une approche mécaniste visant à quantifier les processus éco-évolutifs en interaction. Biologiste de la conservation, la plupart de mes projets de recherche s’effectuent en collaboration avec des gestionnaires de la nature dans un contexte de gestion adaptative de la biodiversité.”

Agathe Leriche – “Ecologue de la distribution, je caractérise les processus écologiques qui façonnent les patrons spatiaux de la distribution des espèces, des communautés et de leur biodiversité multi-facettes, à différentes échelles spatiales. Je cherche à identifier les facteurs, passés et/ou contemporains, naturels et/ou d’origine humaine, influençant la biodiversité et à déterminer si et comment la structure, la composition et la dynamique des communautés peuvent être affectées par les changements globaux.”

Pédagogie

Le troisième semestre s’articule autour de 3 projets appliqués en collaboration avec des gestionnaires d’espaces naturels (LPO, CEN PACA, PN Port-Cros, …).
Projet Système d’Information Géographique: par groupes de 3-4, les étudiants vont collaborer avec une structure professionnelle pour réaliser un travail reposant sur une analyse spatiale du modèle d’étude.
Projet Plan de Gestion : contribution à l’élaboration d’un plan de gestion. Différentes missions sont partagées entre 3 groupes de 3-4 étudiants. Inclut une journée de terrain.
École de terrain : les étudiants vont définir une problématique de recherche appliquée dans un contexte de gestion adaptative, mettre en place une stratégie d’échantillonnage, récolter les données sur le terrain et analyser / interpréter les résultats.
Modalités d’évaluation : rédaction de rapports écrits et restitution orale devant les gestionnaires

L’équipe enseignante

Cette finalité fait intervenir des enseignants-chercheurs aux compétences variées couvrant tous les types de milieux, d’organismes et de problématiques. Il s’appuie également fortement sur des intervenants extérieurs provenant du monde associatif et professionnel, du secteur privé (bureaux d’étude, ONG), comme du secteur public (gestionnaires d’espaces naturels, administrations de l’environnement).

Dépliant
Détails des UE

Domaines d’études

• Biologie
• Biologie des populations et des écosystèmes
• Biologie végétale
• Botanique
• Développement durable
• Écologie
• Écologie scientifique
• Environnements naturels et faune et flore
• Microbiologie

Source : site TMM 2018 – mention BEE

Métiers

• Bio-informaticien
• Bio-statisticien
• Cartographe
• Chargé de mission valorisation du patrimoine culturel
• Chargé de projet « Sports de Nature »
• Chargé d’études éducation à l’environnement
• Chargé d’études en agriculture et en agritourisme
• Chercheur des établissements publics ou privés
• Enseignant-chercheur des universités
• Ingénieur d’études en environnement
• Ingénieur d’études en techniques biologiques
• Responsable du service urbanisme environnement
• Responsable projet SIG (système d’information géographique)
• Urbaniste

Source : site AMU 2018 – mention BEE

Employabilité à 30 mois

Accès et conditions d’emploi

• 76% ont obtenu leur premier emploi en moins de 6 mois
• 73% ont un emploi de niveau « cadre »
• 51% ont un CDI ou un contrat doctoral, 49% ont un CDD
• Salaire net mensuel entre 1250€ et 3600€ (méd = 1745€)
• 77% ont un emploi localisé en France métropolitaine
• 86% déclarent l’adéquation du niveau de l’emploi occupé  au diplôme obtenu
• 68% déclarent l’adéquation du domaine de l’emploi occupé  au diplôme obtenu

Liste des emplois occupés sous contrat doctoral

• Doctorant  chez Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue [Contrat doctoral]
• Doctorant en  Entomologie chez Biology Center [Contrat doctoral]
• Doctorant en Écologie chez IMBE [Contrat doctoral]
• Doctorant en Microbiologie chez Aix-Marseille Université avec pour mission : Travail de recherche sur mon sujet de thèse [Contrat doctoral]
• Doctorant en microbiologie chez Vinovalie [Contrat doctoral]

Liste des emplois occupés sous contrat CDI

• Chargé d’affaires / Ingénieur TCE chez IMPAC / Solvay [CDI]
• Chargé de mission Environnement et Technique chez FDC 68 avec pour mission :
• Formations sécurité, comptages espèces, suivis de populations etc… [CDI]
• Chargé d’études faune chez Agrestis éco-développement avec pour mission : Inventaires faunistiques + rédaction de rapports d’études d’impact + gestion de projets [CDI]
• Chargée de mission Surveillance des habitats humides chez AFB [CDI]
• Chargée d’études cartographiques [CDI]
• Consultant écologue-botaniste chez Clément Dubreucq Consultant [Profession libérale, indépendant, chef d’entreprise, auto-entrepreneur]
• Météorologue chez Armée de l’air avec pour mission : Prévisions météorologiques [Fonctionnaire]
• Responsable QHSE chez BTM Consultant avec pour mission : Analyser les risques profesionnels et mettre en place des mesures correctives [CDI]
• Technicien d’expérimentation chez Héliantis expérimentation [CDI]
• Technicien supérieur d’études et de fabrication, Conseiller de Prévention Hygiène Sécurité Conditions Travail, Responsable sécurité, sûreté avec pour mission : Évaluation des risques professionnels, prévention, documents réglementaires [Fonctionnaire]

Profils des répondants (base : 25 répondants)

• 100% en formation initiale
• 40% d’hommes et 60% de femmes
• 48% d’étudiants boursiers
• 96% de titulaires d’un Bac S
• Un âge médian de 24 ans à la date d’obtention du diplôme
• 29 diplômés en formation initiale enquêtés
• 25 répondants dont 22 en emploi

Source : OVE 2018 – diplômés 2014/15 – spécialité SBE

La première année du master BEE est une année de transition entre une licence généraliste et une année de master 2 se concluant par votre insertion professionnelle.   

Elle comporte 4 temps forts :

• l’école de terrain vous immerge dans la démarche scientifique en écologie ;
• le premier semestre vous fournit les bases en écologie scientifique ;
• le second semestre vous regroupe par finalités et vous prépare à votre deuxième année de master ;
• le stage final de 2 mois vous plonge dans une structure professionnelle.

Connaissances et compétences visées

La première année propose des enseignements disciplinaires et transdisciplinaires visant à l’acquisition de connaissances et de compétences nécessaires à la pratique de l’écologie scientifique.

Les connaissances sont adossées à divers domaines tels que :

• l’écologie évolutive ;
• l’écologie numérique ;
• l’écologie fonctionnelle ;
• l’écologie comportementale ;
• la biologie des organismes ;
• l’écophysiologie ;
• l’écologie des populations ;
• la microbiologie ;
• la pédologie ;
• la climatologie ;
• l’écologie historique ;
• le droit de l’environnement.

A l’issue de la première année, vous aurez également acquis des compétences professionnelles indispensables telles que :

• la conception et la mise en œuvre d’une démarche scientifique rigoureuse pour produire des résultats pertinents au regard des enjeux environnementaux actuels ;
• la maîtrise des méthodes d’évaluation des habitats, d’inventaires de la biodiversité et d’analyse des données écologiques et spatiales ;
• la maîtrise des outils de communication pour l’écrit et pour l’oral, en français et en anglais, des connaissances acquises ;
• la conduite d’un projet scientifique en intégrant un réseau complexe d’acteurs ;
• la capacité à vous adapter à différentes situations techniques, expérimentales, scientifiques ou humaines.

Pédagogie

En première année, nous privilégions deux pratiques pédagogiques : 

• la première classique mais éprouvée est basée sur un enseignement théorique mis en situation et illustré par des travaux dirigés ou pratiques et de nombreuses sorties sur le terrain ;
• la seconde plus novatrice vise au développement des compétences et a pour but de favoriser une grande adaptabilité des étudiants à la complexité des problématiques environnementales contemporaines et l’acquisition des savoir-faire en cohérence avec leur projet et les débouchés professionnels. Cette pratique s’appuie sur un ensemble de situations favorisant une participation active des étudiants dans leurs apprentissages : école de terrain, serious game, pédagogie par projets, classe puzzle et stage de 2 mois.

Les responsables du M1 BEE
Nicolas Kaldonski et Raphaël Gros sont co-responsables du master 1 BEE en présentiel.
Anne Bousquet-Mélou est responsable du master 1 BEE en télé-enseignement.

Nicolas Kaldonski : “Écologue et parasitologue présentant un fort intérêt pour l’écologie comportementale et les interactions biotiques, je travaille sur les répercussions d’aménagements de l’environnement naturel et urbain sur les relations hôtes-parasites et proies-prédateurs. J’enseigne au sein d’UE mobilisant ces thématiques et plus largement celles de la biodiversité et de l’évolution biologique. Photographe naturaliste, je suis également impliqué dans différentes structures de protection du patrimoine naturel.”

Vous pouvez également consulter les présentations d’Anne et de Raphaël.

L’équipe

Plus de 40 enseignants interviennent en master 1 BEE. Ce sont tous des professionnels de la biodiversité, des universitaires, des chercheurs, mais aussi des gestionnaires, des experts, des naturalistes, des juristes ou des chargés de mission dans des bureaux d’études en environnement, dans des collectivités territoriales ou dans des associations. Ils partagent une forte implication dans la compréhension et la préservation des milieux naturels, terrestres comme aquatiques et des espèces animales, microbiennes ou végétales qui y évoluent.

Dépliant

Détails des UE

Organisation des études

Pédologue et écologue, mes travaux sont focalisés sur les interactions entre les plantes, les propriétés physico-chimiques des sols et leur biodiversité dont j’étudie les déterminismes, leurs incidences sur le fonctionnement des écosystèmes et leurs vulnérabilités aux stress et perturbations des changements globaux. Ces recherches fondamentales trouvent des applications pour la conservation et la restauration des sols dont je me fais le porte-parole auprès de divers organismes de gestion de l’environnement.

Formulaire de contact intégrant :

Nom  |   Prénom
Adresse mail   |   Vous êtes : Etudiant, Etudiant étranger, Enseignant, Télé-enseignant, Employeur
Motif de votre demande (textearea)